vendredi 30 mai 2008

On a toujours pensé que les volatiles étaient bêtes. Notamment les oies. Ne dit-on pas,d'ailleurs, bête comme une oie. Ors, pourtant, moi qui en élève depuis des décennies, je peux vous assurer qu'il n'y a rien de moins bête qu'une oie. Elle sont très intelligente et en plus de cela, contrairement à d'autres animaux, elles ont la notion du temps. Par exemple, elles sentent très bien quand Noël approche. Elles savent aussi que c'est le moment où je vais en sacrifier quelques unes pour préparer le foie gras des festivités. Mais elles sont malines les bougresses. Sachant que je vais sélectionner les moins belles, puisqu'après tout, à cette période, seul leurs foies m'intéressent, elles se battent comme des chiffonières pour abîmer les plus faibles et, ainsi, éviter de passer sur le billot. C'est malin une oie.

Moralité : conflits d'oies.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Tes brèves me plaisent... Rire, sourires sont les meilleurs remèdes des mauls. Ce sont des mots au service des mauls!
Lolo

Katsu a dit…

l'exercice des brèves nouvelles est un sport que l'on pratique avec les autres auteurs de la future revue Scribulations qui ne devrait plus tarder à sortir aux éditions la Madolière : http://www.editions-la-madoliere.com/

On y retrouvera des brèves disséminées un peu partout dans la revue entre les textes de plus grandes ampleurs