mardi 10 mars 2009

Oui Monsieur le policier. Comme je vous le dis, un couple de voleurs s'est introduit chez moi. J'ai sorti le fusil de chasse et ils se sont enfuis par le jardin. Ils ont même renversé mon échelle sur laquelle j'avais posé une belle maison pour mes oiseaux que j'avais construite moi-même. L'échelle est tombée dans la boue, elle est dégueulasse maintenant et qui c'est qui va nettoyer ? C'est bibi.

Moralité : Beau nid parterre et crades barreaux !
(K)
- Ils ont quoi Roger et Lulu à pleurer comme ça ?

- Ba, ils n'ont pas eu ce qu'ils désiraient à Noël. Ils voulaient des romans policiers et Roger n'a rien eu d'autres que des oeufs dans ses souliers. JE te dis pas quand il les a rechaussés. Et Lulu il n'a rien eu du tout.

- Tu m'étonnes, t'as vu dans quel état il était à Noël Roger ? Je l'aime beaucoup hein, j'ai énormément d'affection pour lui mais on aurait dit un sdf. Pas rasé, pas lavé, des vêtements tâchés, il puait l'alcool. Quant à Lulu, ont lui avait dit de déposer ses souliers, à la rigueur ses chaussons mais lui il a mis ses chaussures de sport, et je te dis pas comme elles puaient de la gueule ses chaussures.



Moralité : Chère loque omelette et Lucien des baskets vides !

(K)
-Tiens, t'a viré ta statue bizarroïde que t'avais la dernière fois pour la remplacer par un Bouddha ?
- Oui, c'était le Dieu indien de la destruction. Je l'ai donné au ferrailleur du coin pour qu'il la broie puis j'ai acheté ce joli Bouddha pour la remplacer. Tu aurais vu, une fois broyé, il avait moins fière allure le dieu.



Moralité : Shiva à la casse perd sa grâce.

(K)
Fait chier quand même, on a fait cent bornes pour aller sur la plage et une fois arrivé il faisait un vent du diable. On a prit du sable dans la gueule et en plus tout s'est envolé, les serviettes, les casquettes, les pébrocs pour se protéger du soleil, c'était le bordel. Bon, on nous avait prévenu, mais ils auraient pu mettre des panneaux, c'est quand même plus parlant que quand c'est un pauvre con qui te le dit. J'enrage, j'en ai marre, franchement. Mais je m'en fous, on est resté quand même toute la journée, ça leur apprendra.



Moralité : les parasols s'envolent mais les aigris restent.

(K)
- Papy, cette fois c'est décidé, on te met en maison de retraite. Tu es incontinent, ce n'est plus possible que tu te fasses toujours dessus.
- C'est pas ma faute mon petit, c'est à cause d'évlan, j'en bois trois litres par jour, faut bien que j'urine après, c'est normal.



Moralité : L'eau se pisse.

(K)
- Chérie, pourquoi tu m'as invité dans ce restaurant asiatique ? Y'a quelque chose à fêter ?
- Oui pauvre tache, on fête notre rupture, je te quitte ! Mouaaaaahahahaha.
- Tu me jettes et en plus ça te fait rire ? Tu n'aimes plus rien de moi ? Pourquoi tu ne cesses de me baver sur les rouleaux ?

Moralité : Connard plaqué et rit tant qu'on y est !
- Paquita, pourquoi venir me voir au parloir alors que tu m'as accusé du meurtre que tu avais commis ?

- Ma, cé qué même si tu es bête, ze t'aime.

- Tu dis m'aimer mais tu me pousses dans la chaise électrique.

- Ce n'est pas ma faut si tu es maudit.

- Salope !



Moralité : tu es un con damné amor !
- Monsieur, vous êtes accusé d'agression sexuelle en bande sur la personne d'un représentant de l'ordre. Qu'avez-vous à dire pour votre défense ?
- Ba, m'sieur, c'est-à-dire que le keum ....
- Parlez en français, vous êtes dans un tribunal !
- Le mec, le flic, enfin, le policier, il nous a surpris en train de taguer "Nike la police" sur un mur et il nous a dit qu'il aimerait bien voir ça.
- Et vous trouvez que c'est une excuse ?
- Ba, c'est pas ma faute non plus, j'étais pas seul, ils étaient huit avec moi.

Moralite : qui viole un keuf viole à neuf (k)

vendredi 30 mai 2008

On a toujours pensé que les volatiles étaient bêtes. Notamment les oies. Ne dit-on pas,d'ailleurs, bête comme une oie. Ors, pourtant, moi qui en élève depuis des décennies, je peux vous assurer qu'il n'y a rien de moins bête qu'une oie. Elle sont très intelligente et en plus de cela, contrairement à d'autres animaux, elles ont la notion du temps. Par exemple, elles sentent très bien quand Noël approche. Elles savent aussi que c'est le moment où je vais en sacrifier quelques unes pour préparer le foie gras des festivités. Mais elles sont malines les bougresses. Sachant que je vais sélectionner les moins belles, puisqu'après tout, à cette période, seul leurs foies m'intéressent, elles se battent comme des chiffonières pour abîmer les plus faibles et, ainsi, éviter de passer sur le billot. C'est malin une oie.

Moralité : conflits d'oies.
J'ai toujours trouvé normal de payer des impôts. Participer au bon fonctionnement de l'état et être un bon citoyen, c'est aussi savoir mettre la main à la poche. Cependant, on se fait beaucoup d'ennemis en soutenant ce service très impopulaire. J'ai moi-même du beaucoup me battre avec mes amis ou ma famille pour leur expliquer la necessité de cette taxation. J'ai toujours mis du coeur dans ces polémiques car les impôts, c'est un peu une partie de moi, ce sont Mes impôts et j'en suis fier.

Moralité : Mon fisc, ma bataille.

lundi 31 mars 2008

Il était gardien de but de l'équipe de football du PSG. Il avait un contrat professionnel et pourtant ne jouait jamais de match. Sa seule occupation : tester les maillots et les équipements du gardien de but titulaire. Il passait les entraînements à se jeter au sol afin de voir si le tissu résistait. La boue, le gazon, la terre, tout y passait. Il se jetait sans cesse, tel était son travail, même s'il en avait marre et ne cessait de s'en plaindre . Faut dire qu'il n'était pas bien malin aussi.

Moralité : le pro teste à terre. Le con teste à terre.

Raymond avait souvent la courante. L'appel du trône se faisait fréquemment sentir et sentir était bien le mot. Passant des heures en compagnie de ses amis Jacob et Delafon, il décidait de mettre à profit ces heures aussi nombreuses qu'infructueuses à occuper le temps dans une activité intéressante et rémunératrice. Il avait trouvé un petit job : trier les haricots rouges afin d'en faire des paquets de 10 haricots. A force d'entraînement, il arrivait à faire des tas de 10 sans même se concentrer.

Moralité : Dix sans tri.
Il y a longtemps, dans les tribus indigènes, les morts étaient maintenus en position verticale. Un jour ils se rendirent compte qu'il était préférable de coucher le mort. Depuis cette pratique est devenue universelle.

Moralité : mort alité
Léon était un tueur à gages professionnel, enfin il aurait aimé l'être. Seulement Léon avait un grand défaut pour un tueur à gages, il était trop émotif. Chaque fois, au moment de tirer, il fondait en larme ne pouvant exécuter son contrat. Pour le coup, plus personne ne voulait l'engager. Il n'avait plus sur qui tirer.

Moralité : Léon est un tueur sans cible, mais aussi un tueur sensible
L'impératrice Joséphine était une fieffée frileuse. L'hiver, elle ne cessait de se plaindre que le logement était trop froid. Devant l'incapacité de son mari à réchauffer le foyer, elle décida de le faire amputer.

Moralité : Elle finit par avoir un Bonaparte manchot